Une institutrice, des enfants, et quelques paillettes. Il n’en faut parfois pas plus pour mener une expérience de vulgarisation brillante.
C’est une des plus belles vulgarisations dont j’ai entendu parler. Un matin une institutrice a mis dans les mains de quelques enfants une petite quantité paillettes vertes. Le soir, l’ensemble de la classe brillait : les paillettes se retrouvaient sur les habits, dans les cheveux, sur la peau… L’institutrice a ensuite expliqué que les microbes se propageaient partout de la même façon. C’est la raison pour laquelle il faut régulièrement se laver les mains.
Simple et rigolo
Pourquoi cette expérience de vulgarisation est-elle si belle ? D’abord par sa simplicité : quelques paillettes, attendre que la journée se passe, puis une explication claire. Ensuite, parce qu’elle montre que la vulgarisation s’adresse à tous les âges, même aux plus petits. L’expérience est rigolote, donc les enfants la retiennent. Le fait qu’ils participent à cette démonstration est également important. Enfin, son aspect visuel marque les esprits : les enfants se souviendront longtemps des paillettes vertes disséminées partout. Résultat : l’efficacité de cette vulgarisation est remarquable. Dans les jours et les semaines suivantes, les enfants se lavent les mains régulièrement.
Epurer
Cela ne signifie pas que les vulgarisations plus élaborées n’aient pas leur place. Sur d’autres sujets plus complexes, et lorsqu’on veut faire passer un message scientifique plus ambitieux, quelques paillettes ne suffisent pas. Néanmoins, tendre vers la simplicité, s’efforcer à épurer au maximum ses actions de vulgarisation est souvent d’une incroyable efficacité.
Si vous avez d’autres exemples de vulgarisations très simples, n’hésitez pas à les partager.
Cécile Michaut